D’habitude, une partie de mon activité au boulot du premier jour travaillé de l’année consiste à envoyer une fournée de vœux à certaines de mes relations professionnelles. Pour certains (mais pas pour tous *), ça me fait plus chier qu’autre chose et c’est plutôt hypocrite, mais ça fait partie des conventions sociales que je fais l’effort de respecter.
Cette année, j’étais (pour une fois !) en congés la première semaine de janvier et n’ai donc pas pu dégainer le premier. Je m’attendais donc plus ou moins à trouver en rattaquant ce matin ma BAL professionnelle croulant sous les vœux des autres. Mais pas du tout ! En dehors du délégué syndical et de l’assistante de direction, qui les envoient systématiquement à tout le monde chaque année, je n’avais qu’un seul msg de bonne année, envoyé par mon chef d’il y a plus de dix ans, désormais à la retraite. C’est à se demander si ça sert à quelque chose que je fasse l’effort d’envoyer des vœux chaque année… Je n’ai pas eu le temps de le faire aujourd’hui, mais je sens que je vais sérieusement écrémer ma liste de destinataires cette année.
Accessoirement, ça fait deux ans qu’on a changé de directrice et ça fait deux ans que la direction ne daigne plus nous adresser ses vœux en début d’année. Et j’ai beau m’en foutre un peu, je trouve que c’est assez systématique de la considération et du respect qu’elle a pour le personnel, le personnel de terrain en particulier. Et accessoirement, ça n’est pas ce qui va contribuer à apaiser le climat social actuellement pour le moins tendu.
* Je parle ici uniquement de mes vœux professionnels. Par contre, pour tous ceux à qui je fais l’effort d’envoyer des vœux personnels, c’est voulu et fait exprès.
Et surtout, une bonne santé.