Le bilan musical de l’année sera plus simple à réaliser.
J’ai recensé un peu moins de trente décès, parmi lesquels Marcel Azzola, Dick Rivers, Phil McCormack, Johnny Clegg, Ginger Baker, Marie Laforêt, et les frères Mella.
Je n’ai pas recensé les dissolutions ayant eu lieu en 2019, et j’ai beau réfléchir, je ne suis pas certain qu’il y en ait eu parmi les groupes qui m’intéressent. J’ignore toujours le statut actuel de Yotangor, et j’ai appris avec tristesse que Magali Luyten avait quitté Nightmare.
J’ai par contre repéré quelques reformations (Ludwig Von 88 et Sortilège), mais renseignements pris, elles sont antérieures à 2019 (à part peut-être celle de Cruella).
2019 aura été plus prolifique que les quatre années précédentes, avec grosso modo 70 albums intéressants (hors rééditions de vieilleries).
Quantité n’est toutefois pas synonyme de qualité, et il n’y a pas eu cette année d’album sortant particulièrement du lot. Après avoir attentivement réécouté ces dernières semaines la plupart des sorties de l’année, je suis en mesure de désigner The Great War de Sabaton comme étant l’album de l’année 2019.
Il devance de peu Shehili de Myrath, le choix ayant été difficile à faire entre les deux.
Le podium est complété par Born to Die on VHS, de Lesbian Bed Death (qui marque le grand retour de leur hurleuse originelle, Luci4).
Parmi les accessits, on relèvera (dans l’ordre alphabétique des groupes) Ancient Bards, Battle Beast, Crystal Viper, Eluveitie, Fenrir, Iron Fire, Mystery Blue et Visions of Atlantis ; et hors rock dur, Bat For Lashes, les Fatals Picards, Ludwig Von 88 et Pixies.
On saluera aussi les retours gagnants d’Axe et de Rock Goddess.
Ma découverte musicale de l’année est Metalite.
Au registre des grosses déceptions, on relèvera Rockets (que j’arrête de suivre) et Bonnie Tyler (dont je me demande bien pourquoi je continue à la suivre).
Je vous avais dit que le bilan musical de l’année serait plus simple que son bilan rôludique…