Le voyage infernal
Roger Zelazny
V.O. : And Call Me Conrad
© 1965
71 + 75 pages
Texte de SF de Roger Zelazny, initialement paru en V.F. dans les numéros 227 (novembre 1972) et 228 (décembre 1972) de Fiction, et ultérieurement publié en roman sous le titre Toi l’immortel
J’ai considéré que, même s’il y a très certainement des différences mineures entre les deux versions du texte, vous en toucher quelques mots pourrait grosso modo faire office de kro du roman (que je n’ai pas lu).
Le récit se passe sur Terre dans notre futur. Après avoir ravagé la planète dans une guerre nucléaire (avec pour conséquence à l’époque de l’histoire des zones irradiées et des mutations à la Gamma World, dont des créatures semblant directement issues de la mythologie grecque (satyres, sanglier d’Érymanthe)), les humains ont en grande partie émigré vers des mondes appartenant à une espèce ET, les Végans, sur lesquels ils ne sont que des habitants de seconde zone. Il ne reste plus sur Terre que quatre millions d’habitants.
Conrad, le personnage principal, est un Grec dont on comprend très rapidement, même si ça n’est jamais explicitement dit, qu’il est, sinon immortel, du moins immensément vieux (il pourrait même s’agir du dieu Pan, bien que ce ne soit jamais confirmé). Il cherche à empêcher les Végans de faire main basse sur la Terre en y implantant leurs résidences secondaires ; il s’est pour cela rangé de la lutte armée, dont il fut (dans une autre de ses existences) l’une des figures, pour occuper un poste haut placé dans l’administration qui s’occupe de la conservation des ruines. Il se retrouve chargé d’escorter un journaliste végan qui veut visiter certaines ruines terriennes pour écrire un livre, et d’empêcher qu’il soit assassiné, alors que parmi les Terriens qui les accompagnent figure un autre potentiel immortel, ancien de ses compagnons d’armes. Malgré son activisme et ses convictions, Conrad refuse de laisser tuer le Végan, ou de le tuer lui-même.
Difficile de vous en raconter plus sans vous gâcher l’histoire.
J’avais inscrit le roman dans ma liste de livres à lire « un jour » il y a plus de trente ans, et mes goûts en matière de SF ont évolué depuis. En particulier, la SF à la Zelazny, avec des héros immortels et vachement plus forts que les autres et des thèmes mythologiques, ne m’attire plus des masses. Alors OK, c’est une lecture sympa, la fin est intéressante, mais ce n’est plus le genre de SF que je recherche désormais.