La paille dans l’œil de Dieu
Larry Niven et Jerry Pournelle
ISBN : 978-2-266-18115-0
Pocket SF 5976
© 2007, Le Bélial’
V.O. : The Mote in God’s Eye, © 1974 by Larry Niven & Jerry Pournelle
698 pages
Roman de SF tendance hard science mettant en scène un premier contact
Le titre décrit un phénomène astronomique dû au lancer, par des ET habitant une région de l’espace appelée « l’œil de Dieu » par les humains vivant dans le système stellaire habité le plus proche, d’un vaisseau propulsé par une voile solaire dans la direction dudit système.
C’est un récit de premier contact avec des extraterrestres. Tout d’abord avec le vaisseau à voile solaire, intercepté après être arrivé dans le système humain de destination, mais dont l’unique occupant est mort. Suite à cela, une expédition spatiale humaine (militaire mais avec plein de scientifiques civils (donc indisciplinés et parfois avec des notions de sécurité plutôt légères)) de deux vaisseaux est lancée à destination du système d’origine (les humains maîtrisant le voyage spatial PVQL (plus vite que la lumière)). À l’arrivée, les humains établissent le contact avec les « pailleux », qui semblent amicaux et très disposés à coopérer (et ont facilement réussi à maîtriser leur langue, alors que les humains ont d’énormes difficultés avec la langue pailleuse). Il existe plusieurs espèces de pailleux, dont une de plus petite taille, à l’intelligence animale mais capable de modifier à peu près n’importe quelle technologie pour l’améliorer ; et évidemment, ces ET vont se retrouver « en liberté » sur l’un des vaisseaux humains, dont il est hors de question que la technologie PVQL tombe entre des mains extraterrestres…
Finalement, l’expédition va ramener dans l’empire des ambassadeurs pailleux, pour négocier un traité. Mais les pailleux ont ils joué franc jeu avec les humains ? N’auraient ils pas pu leur dissimuler au contraire qu’ils constituent une menace terrible pour l’humanité (on ne vous la fait pas, c’est bien la vérité), et les négociateurs humains s’en rendront ils compte avant la signature du traité ?
Un plutôt chouette récit de premier contact, avec des ET bien ET. J’ai bien aimé.