Kro en résumé : Jurassic World : Le monde d’après

Jurassic World Dominion
(2022)

Sixième film de la série Jurassic Park

Je savais qu’il serait mauvais, les critiques étaient mauvaises, mais bon, j’aime bien les dinosaures, certaines scènes de la bande-annonce en jetaient, je me suis donc décidé à le regarder quand même. Et, bon, il est mauvais, quoi.
Alors ouais, y a des dinosaures (et d’autres reptiles mésozoïques). Y en a des nouveaux, bien sûr, histoire de renouveler l’intérêt des spectateurs. Y en a même des à plumes. Mais ils sont là pour attirer le spectateur. Ils ne sont pas vraiment importants pour l’histoire.
L’histoire, c’est que Biosyn, la boîte de génie génétique qui a récupéré les dinosaures et en a rassemblé un bon paquet au cœur des Dolomites, a créé des criquets génétiquement modifiés, gros comme des poulets et qui ravagent les cultures, sauf celles produites à partir de semences Biosyn. Ellie Sattler et Alan Grant, les paléontologues du premier film, cherchent à obtenir des preuves de la responsabilité de Biosyn dans la catastrophe environnementale et la famine mondiale à venir, et bénéficient pour cela de l’aide de Ian Malcolm (le mathématicien du premier film), qui travaille désormais à Biosyn ; tandis qu’Owen et Claire se rendent à Biosyn pour délivrer leur fille adoptive Maisie.
La première des deux intrigues aurait pu donner un truc vaguement intéressant, mais non. Même les non-biologistes se demanderont pourquoi avoir créé des criquets géants, pourquoi avoir lâché dans la nature des criquets qui de façon très flagrante ne s’attaquent pas aux cultures Biosyn (et qui vont provoquer une famine telle que même les cultures Biosyn ne suffiront pas à la contrer, sans même parler des effets catastrophiques sur la végétation sauvage), et pourquoi on voit tant de jeunes dinosaures alors que tous les dinosaures produits jusqu’à présent (donc tous ceux arrivés sur le continent américain) sont des femelles, donc incapables de se reproduire seules (pour ça, une explication hâtive à base d’ADN de varan utilisé pour créer ces dinosaures (au lieu de l’ADN de grenouille du premier film) est vite balancée, la parthénogenèse existant chez les varans de Komodo ; admettons, c’est de la science-fiction et on n’est plus à ça près de toute façon).
Bref, vous pouvez sagement vous abstenir.

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