40 ans de jeu de rôle – Recueil de scénarios
Tome 3 : 1994-2003
La Cour d’Obéron
Date de publication du tome III : Septembre 2022
157 pages
Recueil de seize scénarios pour des JdR dont la première édition est parue entre 1994 et 2003, écrits dans le cadre du défi à la c*n de la Cour d’Obéron
Les scénarios sont :
– Les princes du volant, pour Castle Falkenstein : une course « automobile » par étapes, de Paris à Venise. Ce n’est pas un scénario à proprement parler : on nous présente superficiellement les différents concurrents, le parcours, quelques idées d’évènements, et démerdez vous avec ça. Les PJ sont bien entendu censés participer à l’épreuve. Y a du boulot de préparation.
– L’oubli, scénario pour Planescape (donc pas pour un jeu, mais pour un contexte de jeu ; d’ailleurs, le présent scénar, qui a pour cadre un contexte écrit pour AD&D2, utilise les règles de « D&D3.5″…). Ce n’est pas un scénario développé : il utilise le principe des fronts, mais sans expliquer au lecteur comment ça fonctionne, comment utiliser tout ça. Là encore, il y aura beaucoup de boulot pour en faire quelque chose d’exploitable.
– Les quarante ans de Dédé, pour Raôul. C’est amusant à lire, comme tout bon scénar pour Raôul. De là à y jouer…
– Le templier lépreux, pour Miles Christi. Comme son nom l’indique, c’est une histoire de lépreux, avec un démon : n’aimant pas le fantastique dans mon historique, je n’ai pas accroché. Mais ça se transposerait probablement assez facilement en med-fan’.
– La mort en face, pour Deadlands. Je n’aime pas le fantastique dans mon historique. Le scénario est correct, mais c’est pas mon truc.
– Praha nocturny : quarante années de peste, pour Vampire Dark Ages. Ça se passe comme son nom l’indique à Prague en Bohême, sur une durée de quarante ans (de 1350 à 1390), alors que la peste sévit sur la ville. Encore une fois, c’est plus un cadre de campagne qu’un scénario.
– La garde des dignitaires, pour Legend of the Five Rings. C’est présenté comme étant une campagne en quatre scénarios. C’est donc superficiel par la force des choses.
– Les fils du Duke, pour Unknown Armies. Je ne connais pas Unknown Armies, je n’ai donc pas d’avis sur ce scénar.
– La loi de l’Anémone. Je ne connais pas non plus Nobilis. Je n’ai donc pas lu ce scénario.
– Égarés !, pour Tiers Âge. Je ne connais pas assez bien l’œuvre de Tolkien pour que ça me parle. Je n’ai pas réussi à rentrer dans le scénario et ai fini par le survoler.
– Opération Grogro, pour Donjon clefs en main. Je ne connais pas les BD dont ce JdR est tiré (ni bien sûr le jeu lui-même). Ça pourrait éventuellement se recycler à Toon.
– Les bâtons, pour Dying Earth niveau Cugel. Ça serait assez facile à reconvertir pour Rêve de Dragon.
– Ce que femme veut, pour Capitán Alatriste. Je ne connais évidemment pas le JdR, ni d’ailleurs les romans. Cependant, ça me semble adaptable assez facilement à un contexte de cape et d’épée plus classique pour nous. Les persos sont recrutés pour récupérer des documents dérobés à leur commanditaire par une prostituée.
– Le cygne et le loup, scénario pour Imperium. C’est prévu pour six prétirés appartenant à deux maisons nobles différentes, dont deux doivent se marier (pour de pures raisons politiques d’alliance entre leurs maisons). Les deux maisons (donc les différents PJ) ont des intérêts différents, voire antagonistes. Ça sera plus du jeu de diplomatie que du JdR. Par ailleurs, ça n’a rien à voir avec la planète Arrakis, ce que j’ai toujours trouvé dommage quand on prétend jouer dans l’univers de Dune.
– La nuit tous les chats sont gris, pour Angel. Encore une fois, je ne connais ni le JdR, ni la série télé dont il est adapté. C’est du fantasco, j’ai pas aimé.
– Quarante bandits, pour Wushu. Encore un JdR que je ne connais pas. C’est pas pour moi.
En conclusion, j’ai trouvé ce volume nettement moins intéressant que les précédents, surtout pasque cette décennie est postérieure au cœur du centre d’intérêt de ma collection, qui va principalement des origines à 1990 ; et que donc pas mal des JdR exploités ici me sont inconnus et me laissent froid. En outre, on est arrivés ici à une époque où il y avait tellement de JdR variés sur le marché qu’un tel recueil ne parlera guère aux lecteurs voulant le considérer comme un tout, qui n’en auront pour la plupart d’entre-eux utilisé au mieux qu’un ou deux (contrairement aux deux précédents recueils). Vous pouvez donc aisément vous contenter de la version électronique, téléchargeable gratuitement.