Dungeons & Dragons : Honor Among Thieves
(2023)
Quatrième film se prétendant adapté de (A)D&D
On n’est plus du tout dans la même catégorie que les trois précédents navets. Cette fois-ci, ils ont eu l’intelligence de mieux coller au jeu que les trois fois d’avant (vous me direz, ça n’était pas tellement difficile). Ça se passe donc dans les Royaumes Oubliés, et je présume que les connaisseurs ont dû saisir des finesses qui m’ont échappé. On reconnait certaines créatures du Monster Manual : ours-hibou, bêtes éclipsantes, dévoreurs d’intellect, mimique, cube gélatineux… Il y a deux dragons. Le halfling n’est pas terrible, c’est juste un homme de petite taille mais avec des proportions normales : je trouve que c’est raté. *
L’histoire : un groupe de persos, mené par le barde Edgin (un Ménestrel « défroqué ») et constitué en plus de lui d’une guerrière balèze, d’un magicien qui n’a pas l’air bien doué, et d’une druidesse tiefling capable de moult transformations animalières, veut récupérer un objet magique et libérer la fille d’Edgin, tous deux détenus par le nouveau seigneur de Pasdhiver qui est également un ancien compagnon d’aventures des trois premiers. Mais ledit seigneur est allié à une puissante magicienne, il a monté la fille adolescente contre son père, et il dispose de toute la puissance (forteresse, gardes, magie) d’un riche seigneur. Ils passent donc par diverses étapes pour se procurer les moyens de pénétrer dans la salle au trésor du château, subissent des coups du sort, mais finissent par triompher (et la fin est quand même un peu prévisible).
Ça se veut plus ou moins une comédie, donc il y a pas mal de scènes censées être marrantes (certaines y arrivent même), comme l’interrogation du mort qu’on voit dans l’une des bandes-annonces. Les héros se comportent comme un vrai groupe de persos, avec plans foireux et tout.
C’est sympa sans être extraordinaire. Ça se laisse bien regarder (même si c’est un peu long), et si on compare aux épisodes précédents, ça devient un sommet du septième art.
* Selon Gianni, il pourrait aussi s’agir d’un gnome ; mais dans les deux cas, nous tombons d’accord pour dire qu’il est raté.