Kro en résumé : Star Trek Discovery season 5

(2024)

Suite et fin de la série Star Trek Discovery

Y a dix épisodes dans cette dernière season, et c’est pas meilleur que les précédentes (ce qui signifie donc que c’est mauvais). Le tout premier épisode fait presque une heure, c’est très long pour ce genre de choses et je m’y suis vraiment fait chier tout du long : alors voilà, on vous confie une mission de la plus haute importance (non, encore plus haut que ça), y a un truc très très important à bord de cette épave, on vous dit surtout pas ce que c’est hein (des fois que ça puisse vous aider à réussir la mission) mais c’est encore plus important que vous ne l’imaginez, oh, y a déjà du monde à bord de l’épave, ils sont deux, allons y en force, à trois on sera largement en surnombre, sans casque ni gants ni aucune protection particulière… C’est moi, ou plus ça va et plus faire faire n’importe quoi aux personnages est la norme à Star Trek (et tout spécialement, à Discovery) ?
Les épisodes suivants dépassent les cinquante minutes, à l’unique exception du neuvième qui est un poil plus court. C’est looong. Et le dixième et dernier approche carrément une heure et demie… Une heure et demie de n’importe quoi à base de phénomènes spatiaux et de technologie fantastiques (enfin, c’est pas tout à fait le bon terme : disons plutôt, à base de fantastique tout court), et les à la louche vingt bonnes dernières minutes n’ont aucun intérêt par rapport à l’ensemble de l’intrigue (pour ne pas dire aucun intérêt tout court).
Comme les précédentes, la season suit un arc narratif : les personnages courent après ce qu’ils ont laissé filer dans l’épave du premier épisode et les deux individus qui s’en sont emparés. Il s’agit d’informations qui devraient leur permettre d’accéder à la formidable technologie des Progéniteurs, ces puissants ET désormais disparus qui ont créé les diverses espèces humanoïdes peuplant la galaxie, qu’on avait croisés dans un épisode de TNG. Bien entendu, il ne faudrait surtout pas que cette technologie tombe entre de mauvaises mains… Et donc, pour éviter ça, les scientifiques qui étaient tombés dessus il y a huit cents ans l’ont cachée quelque part, en laissant tout un tas d’énigmes à résoudre pour que quelqu’un puisse quand même remettre la main dessus. Des gens peu recommandables essaient eux aussi de mettre la main dessus, et ils ont fait alliance avec une faction breen (ces mystérieux ET casqués, militaristes et fortement armés, qu’on avait parfois croisés dans DS9 et face à la puissance desquels la Fédération ne fait absolument pas le poids). Du coup, on en apprend un peu plus (mais pas beaucoup) sur les Breen.
Tout ce qui est procédures de sécurité et autres est tout aussi peu efficace que d’habitude. En neuf siècles et quelques et onze séries, ils n’ont toujours pas tiré les leçons de leurs multiples expériences…
Il y a une différence entre Discovery et les autres séries Star Trek, sur laquelle j’ai fini par mettre le doigt : c’est que dans Discovery, il y a une seule et unique personnage principale, alors que dans les autres séries (même dans Lower Decks qui est beaucoup centré sur Mariner) il y a plusieurs personnages principaux. Vu que c’est loin d’être le personnage le plus intéressant de l’histoire, je suppose que ça a contribué à ma piètre opinion de cette série.
Le seul bon point de cette season, c’est qu’il n’y en aura pas d’autre ensuite.
Comme pour les seasons précédentes, vous pouvez tranquillement vous abstenir, à moins de vouloir absolument vous farcir tout Star Trek.

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