Une société qui crève de science utilisée pour faire du fric ne peut voir son salut que dans un surcroît de science qui sera utilisée de la même manière et ainsi de suite… jusqu’au jour où l’air et la nourriture de la Terre seront devenus des poisons tellement violents que nous crèverons tous… à moins qu’une autre Grande Crise, aboutie celle-là, ne règle la question avant, atomiquement et définitivement.
Bernard Mathon, Onze malheureux phonèmes
Ça date de 1973, mais à notre époque où on regarde s’aggraver les crises environnementales comme un lapin regarde les phares de la voiture qui lui arrive dessus, en se disant que « la technologie trouvera bien des solutions », ça parait étrangement visionnaire.