Kro en résumé : Sous la Seine

(2024)

Film de monstre avec un requin

Un requin géant parti du Pacifique remonte la Seine jusqu’à Paris (tout seul comme un grand, ou plus précisément comme une grande vu qu’il s’agit d’une femelle ; ça fait quand même une trotte, mais cherchez pas la cohérence dans cette bouse), juste avant les championnats du monde de triathlon dont l’épreuve de natation doit se dérouler dans la Seine. Les flics de la brigade fluviale, assistés d’une spécialiste des requins, tentent d’éviter un drame, alors que des activistes « écolos » (les guillemets sont entre autres là pour rappeler que l’écologie est une science, pas un mouvement politique ni un machin fourre-tout, contrairement à l’emploi qui est fait du terme partout, tout le temps et par n’importe qui) veulent empêcher que le requin soit tué et pensent pouvoir le raccompagner bien gentiment jusqu’à la Manche, et que la mairesse de Paris refuse de prendre en compte le danger, obnubilée qu’elle est par le prestige que doit lui rapporter l’épreuve de triathlon dans la Seine. Y a plein de requins (pasque la bestiole du départ se reproduit à la pelle par parthénogenèse), plein de morts (notez au passage que, malgré un carnage parmi les « écolos » dans les Catacombes, rien du tout n’a filtré de la part des survivants sur les rézosocios, donc le triathlon est organisé comme si de rien n’était), et comme il est bien connu que le fond de la Seine à Paris est tapissé d’obus et bombes de la Seconde Guerre Mondiale qui ne demandent qu’un petit rien pour exploser, ben la fin est catastrophique.
Le film aussi, d’ailleurs.
Dommage, l’idée de base aurait pu donner un truc sympa.

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