Un Paquet Sauvé (mais ç’aura pas été facile)

J’avais évoqué ici-même il y a plus de quinze jours mes déboires avec un colis de JdR qui était venu jusqu’à quelques dizaines de kilomètres d’ici (et ptêt même passé devant la maison) pour repartir se faire livrer à quelques centaines de kilomètres, à Roissy. Je craignais d’avoir quelques difficultés à le récupérer, et c’est effectivement ce qui s’est passé, puisqu’il m’aura fallu plusieurs coups de fil et plus de deux semaines avant de pouvoir enfin le tenir dans mes grosses paluches.
Je ne vais pas vous raconter toute l’histoire par le menu (ne serait ce que pasque je n’ai pas pris de notes), mais j’ai appelé le transporteur au moins quatre fois (et j’ai un tuyau pour vous : quand l’automate vous demande de lui dicter votre numéro de colis, caractère par caractère (et faudra le faire plusieurs fois, pasque vous aurez beau articuler clairement et lentement, il comprendra de travers), coupez lui la parole et dites distinctement « Agent ! », comme ça vous serez mis (relativement rapidement, ou en tous cas pas trop lentement par rapport à d’autres services commerciaux auxquels j’ai pu avoir affaire) mis en relation avec un être humain parlant un français plus ou moins accentué).
Enfin bref.
La première fois, comme je vous l’avais dit, la brave dame m’avait déclaré que la livraison était toujours en cours et qu’il fallait que j’attende encore quelques jours. Elle m’avait aussi envoyé un lien pour le suivi qui n’a jamais fonctionné (au bout d’un moment, lassé de voir affiché « Loading », je fermais la page). J’ai donc patienté près d’une semaine avant de rappeler. Là, sa collègue m’a dit si ma mémoire est bonne que le colis me serait réexpédié sous 48 heures (bin ? je croyais qu’il était en livraison ?). Bien entendu, deux jours plus tard j’étais toujours sans nouvelle. J’ai rappelé, on m’a dit qu’il était au dépôt régional qui est l’étape habituel entre Roissy et l’entrepôt local d’où part le camion du livreur. Je m’attendais donc à ce qu’il arrive le lendemain, mais raté : il était pour la deuxième fois annoncé comme livré à Roissy. J’ai rappelé (j’avais conservé le numéro en mémoire…), et là miracle, j’ai eu un type qui m’a dit que ce n’était pas normal, qu’il faisait procéder à l’envoi dans les 48 heures, et, alors que je m’attendais à devoir rappeler encore et toujours, j’ai eu la surprise de voir sur le site de suivi que les choses avaient bougé et qu’il était « en attente d’instructions pour la livraison » (ou une formule du genre). Puis ça a encore bougé, et on m’a annoncé des frais de douane, que j’ai réglés hier sans traîner. Et cet aprème en rentrant du boulot, j’avais un avis de passage dans ma boîte aux lettres, m’invitant à aller retirer le précieux colis dans le commerce faisant office de relais.
Ledit commerce n’ouvrant qu’à 15h30 (oui, pour une fois j’étais rentré tôt, j’avais pris mon après-midi), j’ai fait ma sieste, puis quand l’heure a été venue, je suis allé chercher ce foutu paquet. Et là, surprise ! Le tenancier a commencé par m’annoncer qu’il y avait des frais à payer (d’un montant égal à ceux que j’avais payés la veille par internet). Pendant que je lui disais que je les avais déjà payés, il n’a pas réussi à flasher correctement l’étiquette du colis, et m’a dit de partir avec, qu’il s’arrangerait « quand ça remarchera », et je ne me le suis pas fait dire deux fois.
J’espère que ma prochaine livraison se passera mieux, pasque ce fournisseur là ne propose plus que cet unique transporteur ; mais si jamais c’est encore la merde, je vais le contacter directement pour savoir s’il ne peut pas faire une exception pour moi et m’envoyer mes commandes par la Poste : ça me coûtera certes plus cher, et ça ira ptêt moins vite que le transporteur privé quand il fait son boulot correctement, mais ça m’évitera quelques tracas.

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3 réponses à Un Paquet Sauvé (mais ç’aura pas été facile)

  1. Vaken dit :

    Pour la petite histoire, ma moitié qui téléphonait récemment à notre assurance est tombée sur un bot. Après diverses tentatives infructueuses pour faire comprendre au bazar ce qu’elle voulait, elle s’est énervée et a dit (enfin, plus ou moins crié) « j’en ai marre, je veux parler à un humain ». Et là, paf, le machin a redirigé l’appel vers un vrai poste.

  2. 賈尼 dit :

    Et puis les gens me demandent pourquoi je n’achète plus rien par correspondance…

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