Kro en résumé : Eriophora

Eriophora
Peter Watts
Le Livre de Poche
ISBN : 978-2-253-24355-7
© 2020, le Bélial’, pour la traduction française
V.O. : The Freeze-Frame Revolution, publié par Tachyon Publications
214 pages

Roman de SF hard science

C’est l’histoire d’un vaisseau spatial (Eriophora, qui doit son nom à celui d’un genre d’araignées qu’on ne trouve pas en Europe à ma connaissance) envoyé créer des trous de ver à travers la Voie Lactée, pour permettre ensuite à l’humanité d’accéder aux étoiles. Construit dans un astéroïde évidé, piloté par une intelligence artificielle relativement limitée (nommée Chimp), et renfermant un trou noir en son cœur (le trou noir sert à créer les trous de ver, mais je ne me suis pas particulièrement penché sur les quelques explications à propos de la méthode), il fonctionne en automatique, sauf quand quelque chose d’imprévu survient que l’IA ne sait pas gérer : dans ces cas là, elle réveille quelques-uns des milliers d’humains embarqués (tous en cryogénie) pour lui donner un coup de main. Ces humains ont été spécialement « créés » pour ce projet, et ils sont dotés de prothèses informatiques qui permettent à l’IA, à laquelle ils sont directement reliés, de voir ce qu’ils voient et d’entendre ce qu’ils entendent.
À la base, il était plus ou moins prévu que, le progrès technologique aidant, les humains du futur finiraient par contacter le vaisseau et mettre un terme à sa mission. Mais soixante-cinq millions d’années se sont écoulés depuis, Eriophora a fait plusieurs fois le tour de la Voie Lactée, et il n’a jamais rencontré d’humains. Certains à bord pensent que la mission ne sert plus à rien et qu’il faudrait donc l’arrêter, mais Chimp est programmé pour la continuer. Le roman raconte donc l’histoire d’une mutinerie, rendue d’autant plus difficile par le fait que Chimp perçoit ce que perçoivent les occupants d’Eriophora, que c’est lui qui les réveille, qu’il choisit qui précisément il réveille, et que ces périodes de réveil ne durent que quelques jours à chaque fois, et sont séparées par des siècles, voire des millénaires, de sommeil…
C’est court, c’est assez vite lu, mais je ne peux pas dire que j’ai vraiment accroché. Et la lecture est compliquée par le fait qu’on remarque vite qu’un message est caché dans le texte, sous la forme de lettres ou de caractères mis en gras : donc en plus de suivre le récit, faut faire gaffe à bien capter tous les gras, et les noter pasqu’au bout d’un moment le message est trop long pour être retenu de façon confortable. J’ai d’ailleurs manifestement raté plusieurs éléments, malgré le fait que bien souvent, je faisais plus gaffe au message secret qu’au texte principal : ce qui fait que je n’ai pas capté qu’il était censé à la fin indiquer l’URL d’une page où on peut lire une nouvelle venant compléter le roman
Bref, peux pas dire que ce soit mauvais, au contraire, c’est original et assez sympa, mais c’est sans doute pas de la SF pour moi.

(bouquin lu en partie par la faute de Tonton Alias)

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