Honor Harrington 5
Pavillon de l’exil
David Weber
L’Atalante poche
ISBN 978-2-84172-853-4
© Librairie l’Atalante, 2001
V.O. : Honor Harrington : Flag in Exile, © David Weber, 1995
Cinquième tome de la série de space opera militaire Honor Harrington
Suite aux évènements du tome précédent, Au champ du déshonneur, Honor Harrington a quitté le service actif au sein de la flotte de Manticore, et s’est retirée sur Grayson, un monde indépendant où on lui avait offert un fief après qu’elle l’ait sauvé de l’invasion par les forces de la république de Havre dans Pour l’honneur de la reine. La société de Grayson est très religieuse et très patriarcale, et toute une partie de la population considère Honor comme une dépravée et n’admet pas qu’une femme puisse diriger un fief (sans parler d’un vaisseau spatial…). Donc, tandis que certains seigneurs conspirent pour la discréditer, le dirigeant planétaire, plus progressiste, la nomme amirale de sa flotte, car Grayson craint d’être attaquée par Havre. À raison, comme la suite des évènements va le prouver.
Comme d’hab’, la bataille spatiale est reléguée en toute fin du livre. Mais cette fois ci, je n’ai pas eu de mal à entrer dans le bouquin, probablement pasqu’avec la conspiration évoquée plus haut, il se trame des trucs bien avant.
Y a quand même un truc qui m’a déplu, c’est le fait que l’héroïne est quand même ‘achement balèze. Je ne parle pas de ses compétences professionnelles en matière de guerre spatiale, mais du fait qu’elle soit capable de remporter sans coup férir un duel au sabre face à un sabreur d’élite et tout en ayant des côtes cassées. J’ai trouvé ça beaucoup trop facile.
