70/90

(j’ai oublié de vous raconter cette anecdote du boulot hier soir)
Comme je vous l’ai déjà expliqué ici-même, j’ai pris depuis des années sur les conseils de mon camarade Barbare l’habitude de dire septante pour soixante-dix et nonante pour quatre-vingt-dix.
Sauf que la seule personne ou presque avec qui j’emploie ces termes est mon adjointe ; pour la plupart des autres gens, ça me force mais je me contrains à prononcer à la française.
Hier au boulot donc, il fallait vérifier des résultats correspondant à des numéros. Pour aller plus vite, on s’y est mis à deux, mon adjointe et moi : elle me donnait le numéro à vérifier et je lui donnais le résultat, après avoir répété le numéro pour qu’on soit bien sûrs de ne pas faire d’erreur. Et donc, quand c’était un numéro en soixante-dix ou quatre-vingt-dix, quand je répétais, je disais bien entendu septante ou nonante.
Une fois les vérifications terminées, notre avant-dernière recrue, qui se trouvait alors avec nous dans le bureau, m’a demandé : « Vous êtes Belge ? »
Je ne m’y attendais pas vraiment, d’autant que je n’ai pas l’accent belge et que je parle couramment le patois du pays (ce qu’elle a certainement remarqué, vu qu’elle est allochtone, alors que pour les indigènes, ça tombe sous le sens). J’ai bien entendu répondu par la négative… mais ça m’a bien amusé.

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3 réponses à 70/90

  1. Alias dit :

    Tu aurais dû répondre « non, Suisse ».

  2. Tororo dit :

    Dans le Vaucluse où j’ai grandi, la majorité des gens de la génération de mes parents(et tous les gens plus âgés) disaient septante, huitante et nonante.
    Il fut un temps, plus ancien, ou « soixante-dix » et « quatre-vingts » étaient de typiques parisianismes qui faisaient sourire des Flandres au Comtat …

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