Kro en résumé : The Terraformers

The Terraformers
Annalee Newitz
Orbit
ISBN 978-0-356-52086-5
Copyright © 2023 by Annalee Newitz
338 pages

Roman de SF

Comme son titre l’indique, le bouquin parle de la terraformation d’une planète lointaine, Sask-E, par une entreprise privée qui compte ensuite vendre le terrain un bon prix. Ça se passe dans un lointain futur, alors que la terraformation est en cours depuis un bon moment déjà. Les gens ont une espérance de vie qui se compte en siècles (voire en millénaires pour certains), et ceux qui bossent sur Sask-E appartiennent à l’entreprise terraformatrice, pour qui ils travaillent jusqu’à leur mort. Notez que les terraformeurs ne sont pas tous humains : il y a aussi des animaux génétiquement modifiés (et élevés à la conscience), des humains génétiquement modifiés, et des robots pilotés par des intelligences artificielles.
Le bouquin ne parle finalement pas beaucoup de terraformation (un peu plus dans la première de ses trois parties). C’est plus un roman sur la colonisation d’une planète vierge (terraformée pour être plus attractive pour les touristes et les nouveaux arrivants), avec en toile de fond une réflexion sur ce qui définit une personne (un véhicule pensant ou un lombric élevé à la conscience s’écartent assez nettement de ce que nous lecteurs mettons spontanément dans cette catégorie). Et peut-être aussi, sur l’esclavage moderne et la « privatisation du vivant » (le fait que certains gènes, et par extension certains organismes, soient la « propriété intellectuelle » de boîtes privées). Et encore, sur le pouvoir de l’État (et des citoyens) face à la puissance des sociétés privées et au capitalisme sauvage.
C’est sympa, mais comme ce qui m’intéressait était l’aspect terraformation, pas les considérations sociopolitiques, je suis resté sur ma faim.