L’espace d’un an
Becky Chambers
Le livre de poche
ISBN : 978-2-253-26059-2
© Librairie L’Atalante, 2016, pour la traduction française
V.O. : The Long Way to a Small, Angry Planet, © Becky Chambers, 2014
594 pages
Roman de SF interstellaire
L’histoire est celle de l’équipage d’un tunnelier, un vaisseau spatial qui perce des trous de ver artificiels pour faciliter les déplacements interstellaires. Il y a à bord des humains, des ET appartenant à trois espèces différentes, et l’IA du vaisseau, qui a une personnalité et est considérée comme un individu par le reste de l’équipage. Quelque part, cet équipage me fait un peu penser à celui de Serenity : c’est des gens normaux qui essaient de joindre les deux bouts, il y a des relations particulières (dont des tensions) entre certains d’entre-eux (mais quelque part, ils forment malgré ça une famille), certains ont un passé compliqué, et même si chacun d’eux est très compétent dans son domaine, ce ne sont pas des super-héros.
Notez que les ET sont de vrais ET : ils ont non seulement un aspect différent du nôtre bien sûr, mais aussi des coutumes différentes, des comportements différents, voire une façon de penser différente ; bref, ils sont « autres », et cette altérité est assez bien mise en scène dans le bouquin.
Le tunnelier reçoit un juteux contrat pour aller forer un trou de ver depuis une planète lointaine habitée par une espèce ET belliqueuse et qui avait jusqu’à présent refusé de rejoindre le reste de la communauté galactique.
Il y a pas mal de néologismes SF qui me semblent avoir été assez bien traduits.
C’est pas du space opera flamboyant (il n’y a d’ailleurs pas la moindre arme à bord), c’est un récit terre-à-terre bien qu’il se passe principalement dans l’espace, ça se lit vite, c’est sympa, j’ai bien aimé.