Kro en résumé : Alien : Romulus

(2024)

Septième film de la série Alien, dont l’histoire se passe entre les deux premiers films

Sur une colonie minière de la Weyland-Yutani, qui empêche arbitrairement ses ouvriers de quitter les lieux une fois les objectifs initiaux de leurs contrats réalisés, un groupe de jeunes mineurs échafaude un plan pour s’en aller : ils ont détecté en orbite autour de la planète une station spatiale abandonnée contenant des capsules de cryogénie, ils vont donc s’y amarrer, récupérer des capsules, les installer à bord de leur propre vaisseau, et foutre le camp. Sauf que cette station a servi à étudier l’alien du premier film, retrouvé dans l’espace après son éjection par Ripley, que bien entendu, les choses avaient mal tourné pour les chercheurs, et que bien entendu, elles vont mal tourner ici encore.
C’est inégal. Il y a quelques trucs sympas (des allusions aux deux premiers films principalement, dont des répliques reprises telles quelles ou un synthétique qui ressemble à Ash), mais dans l’ensemble le film est très moyen. Il n’arrive absolument pas à faire flipper le spectateur (qui est de toutes façons blasé par les précédents films et n’arrive pas à se préoccuper de la survie des personnages), si vous aviez trouvé pas terrible l’hybride d’alien et d’humain du quatrième volet vous allez être affligés par celui du présent film, et je me demande d’où peuvent bien sortir tous ces chest-bursters alors que le matériel de départ dont disposaient les scientifiques était un unique alien non-reproducteur. C’est regardable, mais pas terrible. Ça reste meilleur que Prometheus, mais ça n’était pas très difficile.
Peut-être qu’un spectateur découvrant la série Alien avec ce film serait d’un avis différent…

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