Jurassic World Rebirth
(2025)
Septième film de la série Jurassic Park
Une entreprise pharmaceutique recrute des mercenaires menés par le personnage de Scarlett Johansson (et aussi un paléontologue, dont je me demande bien ce qu’il vient foutre là : il est censé permettre d’identifier les espèces recherchées, chose que n’importe quel gamin ayant lu un livre d’images sur les reptiles des temps géologiques est capable de faire ; et par ailleurs, pourquoi être allé chercher un paléontologue, et pas un spécialiste des dinos vivants, puisque des dinos vivants, y en avait partout sur Terre (ce qui au passage n’est plus le cas désormais, les bébêtes se sont avérées mal adaptées aux conditions régnant actuellement sur notre planète et ne survivent plus que dans quelques zones équatoriales restreintes dont l’accès est interdit) ?) pour se rendre sur une île au large de la Guyane française y prélever du sang de trois animaux : un mosasaure (qui n’est pas un dinosaure malgré ce qu’explique le paléontologue dans le film), un titanosaure, et un quetzalcoatlus (qui n’est pas non plus un dinosaure malgré ce qu’explique le paléontologue dans le film), afin d’en récupérer l’ADN pour produire un traitement qui repousserait de vingt ans les problèmes cardiaques gériatriques). Donc voici nos mercenaires, accompagnés par Carter Burke de la Weyland-Yutani (ah non, là c’est Martin Krebs de ParkerGenix), dont on se demande ce qu’il vient foutre sur le terrain, et par le paléontologue, qui naviguent vers l’île, dans une zone où la navigation est interdite pasque c’est l’un des rares endroits sur Terre où les reptiles des temps géologiques peuvent encore survivre. En chemin, ils récupèrent des naufragés, qui traversaient l’Atlantique sur un petit voilier et ont été attaqués par un mosasaure, sont à leur tour attaqués par le mosasaure, s’échouent sur l’île (qui était un ancien labo de génie génétique où InGen créait de nouveaux dinos encore plus monstrueux avant de faire faillite) (notez qu’au passage les naufragés sont retombés à la mer et abordent donc l’île séparément), prélèvent le sang des deux autres bestioles, arrivent à l’ancien labo où un hélico doit les récupérer, rencontrent le nouveau monstre (je ne peux pas qualifier de dinosaure un machin créé par génie génétique (ou plutôt par images de synthèse) qui ne ressemble plus à rien et serait plus à sa place dans un film de la série Alien, avec sa tête globuleuse et sa troisième paire de membres), et parviennent finalement à s’échapper par leurs propres moyens. Ah tiens zut, je vous ai raconté la fin du film. De toutes façons c’est pas grave, on savait du début comment ça allait finir et quels seraient précisément les personnages qui mourraient avant la fin (j’ai un moment cru m’être trompé, mais y en a un qui s’en sort indemne à la fin sans qu’on nous explique comment).
Bref, le film n’est pas terrible, les dinosaures et autres on les voit finalement assez peu (y en a quand même un peu ; mais pas beaucoup, et ça fait bien longtemps qu’on est blasés), les bestioles issues du génie génétique (machin inqualifiable évoqué précédemment et raptors volants (pasque les raptors normaux, c’est has been)) n’ont aucun intérêt (si je regarde un film avec des reptiles des temps géologiques, c’est pas pour voir des monstres imaginaires, pour ça y a d’autres films) : vous pouvez allègrement faire l’impasse.
