Kro en résumé : Midworld

Midworld
Alan Dean Foster
Ballantine Books
ISBN 345-25364-7-150
Copyright © 1975 by Alan Dean Foster
213 pages

Roman indépendant dans la série Humanx Commonwealth

Le roman a pour cadre un monde recouvert (au moins pour ce qui est de la région où se déroule l’histoire) par une forêt d’arbres hauts de plusieurs centaines de mètres, avec des écosystèmes « stratifiés ». Les autochtones (des humains descendant de l’équipage d’un vaisseau arrivé là il y a plusieurs générations, ayant oublié leur origine et dont le mode de vie est primitif) vivent dans la ramure, à plus de 450 mètres du sol (où ils ne vont jamais). Un jour, un engin volant s’écrase avec deux personnes à son bord, et le contact est établi entre les natifs et ces nouveaux arrivants, dont on comprend très vite qu’ils font partie d’une expédition venue (illégalement) exploiter les richesses de la planète qu’ils croyaient dépourvus d’habitants pensants.
Deux autochtones vont faire le long périple qui consiste à ramener les naufragés à leur base. Ceci représente l’essentiel du bouquin, et c’est un peu une succession de flore et de faune inconnues (du lecteur mais pas des autochtones) avec leurs dangers. Ensuite ils arrivent à la base en question, les deux autochtones découvrent que les étrangers exploitent les richesses (principalement végétales, et en particulier une substance permettant de prolonger fortement l’espérance de vie des humains) de la forêt sans aucun respect pour les formes de vie récoltées ni la moindre considération environnementale, ils s’échappent de la base et s’arrangent pour qu’elle soit détruite par les plantes et animaux de la forêt.
Pendant un bout de temps (jusqu’à la destruction de la base, en gros), je me suis demandé si ce bouquin valait vraiment le coup ; pasqu’une excursion dans la nature sauvage, moi j’aime bien ça mais en littérature ça devient assez rapidement pénible en général (surtout quand il s’agit d’écosystèmes extraterrestres dans lesquels l’auteur peut allègrement nous bananer puisqu’on n’en connait rien du tout). Mais la fin s’est avérée assez intéressante, et j’ai trouvé des similitudes avec Blue Planet (à tel point que je pense que ça ferait une lecture utile pour les amateurs de Blue Planet voulant voir comment une nature hostile peut venir à bout d’une installation technologiquement avancée).
En dehors de quelques mots lâchés par ci par là, ça n’a pas beaucoup de rapport avec le reste de la série Humanx Commonwealth : ça pourrait aisément être un roman totalement indépendant, et ça peut certainement se lire comme tel.

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