Apprenant que les forces de l’ordre avaient tiré sur des lycéens grévistes à grands coups de flash-ball, je n’ai pu m’empêcher de faire le parallèle avec des évènements similaires ayant culminé un triste 6 décembre 1986.
Vingt-quatre ans plus tard, les incompétents qui nous gouvernent semblent bien partis pour nous jouer un remake de la même scène, sans doute avec une débauche d’effets spéciaux cette fois-ci, le bidule des voltigeurs étant nettement moins flashy que les armements modernes.
Remarquez, ça fait quelques années (au moins trois) que je me dis également qu’on est en train de revivre (enfin, revivre… je parle de l’humanité en général, moi personnellement je n’y étais pas) les années trente, entre crise économique et montée des fachismes qui nous ont menés au drame que l’on sait. Alors finalement, pourquoi s’offusquer de quelques excès de répression ?
Sans doute un certain romantisme nostalgique d’un évènement par lequel je me sentais directement concerné il y a près d’un quart de siècle.