Cuacuacomekiki

La langue du rock, par excellence, c’est l’anglais. Il n’y a qu’à voir les difficultés qu’ont les Français à faire du bon rock dans leur langue maternelle. D’ailleurs, regardez ce qui se passe à l’international : les Allemands, les Finlandais, les Néerlandais, les Italiens, passent à l’anglais dès lors qu’ils veulent acquérir une quelconque notoriété planétaire…
Et d’un autre côté, pour moi c’est heureux, pasque je comprends à peu près l’anglais chanté.

Mais des fois, je découvre des groupes qui persistent à chanter dans leur langue maternelle… les Argentins de Lörihen, par exemple.
Et là, c’est le dilemme : je n’entrave pas un traitre mot d’espagnol. Puis je décemment ajouter leurs disques à mon éclectique ziquothèque, alors que je n’ai aucune idée de ce qu’ils chantent ?
Certes, vous allez me dire que la musique est un langage universel. Et musicalement, j’aime assez ce que j’ai pu écouter d’eux. Mais si jamais ils proféraient dans leurs chansons des choses avec lesquelles je suis viscéralement en désaccord ? D’autant que l’Encyclopaedia Metallum précise bien que la politique fait partie de leurs thèmes de chansons favoris…

Ha, j’ai beau me battre au quotidien contre l’hégémonie grandissante de l’anglais, il m’arrive parfois de regretter qu’il existe encore des irréductibles…

En cadeau, la vidéo de Vida Eterna, un extrait de leur dernier album, Bajo la Cruz :

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