Jeudi, j’annonce de vive voix ma démission à mon directeur. Je lui demande si je dois marquer le coup en lui envoyant une lettre recommandée avec accusé-réception, il me répond qu’un mél suffira, juste pour qu’il ait une trace écrite. Dont acte, c’est chose faite deux heures plus tard (dès que j’ai eu accès à ma messagerie professionnelle).
Vendredi, la secrétaire qui assure bon an mal an la gestion du personnel en l’absence (gênante) de véritable responsable des ressources humaines m’envoie un mél pour me demander d’envoyer quand même un recommandé avec A/R. Parait que c’est le directeur adjoint qui veut ça, référence à une obscure note de service. Pourtant, selon le code du travail, l’intention non équivoque de démissionner est suffisante… Enfin bref. Je m’exécute dans la matinée.
Samedi, dimanche, ouéquande, et lundi était férié.
Mardi, je me rends au siège pour le comité de direction hebdomadaire, et j’apprends que je ne peux pas démissionner : ou plutôt, que ce n’est pas considéré comme une démission, mais comme un changement de fonctions : j’ai beau changer de structure, l’employeur reste finalement le même… Donc il faut que je refasse ma lettre de démission, en n’y parlant pas de démission, et que je la réexpédie en recommandé avec A/R.
Et avec tout ça, je ne sais toujours pas quand je pourrai foutre le camp d’ici pour aller prendre mes nouvelles fonctions.
J’ai personnellement une préférence pour remettre mes lettres de démission en main propre et en faire signer une copie avec la mention « reçu en mains propres le (date) » par le destinataire.
Cela a la valeur du recommandé A/R, mais cela coûte moins cher.
Bah, t’inquiètes, faisons les choses by the book et je me paierai sur la bête en frais de déplacement.