Vivement, vivement, VIVEMENT que je change de poste.
Sinon, je vais finir par faire une connerie.
Cet aprème, par exemple : j’interromps mes vacances exprès pour permettre l’organisation d’une réunion par mon actuel chef de service (réunion qui au passage n’avait pas grand intérêt, et même aucun pour moi).
Eh bien, je me demande encore comment j’ai fait pour que ça ne finisse, ni par mon poing dans sa gueule, ni par ma sortie de la salle avec fracas.
Entre me voir reprocher d’arriver en retard alors qu’il savait fort bien où j’étais (à la compta, pour régler mon problème de frais de déplacement (dû à un bug dans le programme qui les gère, donc ça devrait s’arranger finalement)) et qu’il a eu le culot de me prétendre que je n’y étais pas, l’écouter se vanter d’être un surhomme tout en nous reprochant de ne rien vouloir foutre, et m’affirmer que je ne partirai qu’au premier juillet (ça s’appelle faire de l’esbroufe, ça, gros lard, d’autant plus que c’est pas toi qui décides, mais ton chef… je ne sais toujours pas quand il va me lâcher, ni s’il va me lâcher en avance, mais une chose est sûre, c’est qu’au 15 juin, je ne serai plus là), j’ai été à plusieurs reprises assez proche de l’explosion.
D’autant que, sachant que je vais foutre le camp, je ne me mets plus guère la pression pour « me tenir ».
La grande question que je me pose (et que je ne suis peut-être pas le seul à me poser), c’est : quand je partirai, partirai-je sans faire de vagues, ou lâcherai-je des allusions plus ou moins lourdes et plus ou moins claires ?
J’opterais bien pour la seconde solution, mais il faudrait que je le fasse de façon suffisamment spirituelle ; et puis, ce qui m’embête, c’est que ça fait un peu coup de pied de l’âne, ce qui n’est pas dans mes habitudes.
Moi, quand on me prend visiblement pour un con en début de réunion, je la quitte sans attendre, j’ai mieux à faire de mon temps…
Mais il paraît que je suis une personne «difficile».