Ça sent le départ…

Tout à l’heure, premier de mes trois pots de départ, au siège. J’ai été surpris, je croyais avoir prévu large en jus de fruits mais c’était limite, alors que côté pinard, il m’en est resté plus que prévu sur les bras.

Dans son discours, mon directeur m’a qualifié de Grincheux du CODIR. Ce en quoi il n’avait pas tout à fait tort, vu que quand je l’ouvrais en comité de direction (ou ailleurs), c’était souvent pour râler.

Mais il a dit aussi que ça allait leur manquer. Ce dont je ne suis pas sûr. Mais il est certain par contre qu’ils ne sont pas près d’en trouver un aussi râleur que moi.

Surtout un qui râle mais fait son boulot quand même (ce qui, à mon avis, vaut mieux que quelqu’un qui ne fait pas de bruit mais laisse aller derrière, bien que si j’avais fonctionné comme ça, j’aurais sûrement moins eu d’ennuis). Je leur laisse une râleuse, certes, mais à côté de moi c’est encore une petite joueuse : j’ai pas eu le temps de la former correctement sur ce point là (et sur bien d’autres points aussi, hélas…).

Par contre, je m’attendais à avoir peut-être un petit coup de blues, mais que dalle. Je pense qu’il y avait des personnes dans l’assistance que mon départ remuait plus que moi.

Ce qui ne veut pas dire que je ne laisse pas derrière des gens que je vais regretter (pas que des gens comme ça, certes, mais un certain nombre de gens comme ça).

Plus qu’une demie journée à tirer !

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