Le président français en exercice et son prédécesseur se sont rendus aux obsèques du président gabonais Omar Bongo.
Jusque là, rien d’anormal.
Mais quand on sait qu’en 2001, ni le président français de l’époque, ni son premier ministre, n’avaient daigné se déplacer pour rendre un dernier hommage au président sénégalais Léopold Sédar Senghor, pourtant ancien député, ancien secrétaire d’État de la République, et par ailleurs membre de l’Académie Française, quelque part, je trouve que le sens des valeurs n’a vraiment pas été respecté.