À fond de cale

Je ne m’en étais pas rendu compte en visitant, et je n’avais pas pris conscience de l’étendue de la chose lorsque je l’ai réalisée en passant un premier coup de balai avant d’apporter mes affaires : le plancher des pièces de l’étage dans ma nouvelle baraque n’est pas horizontal : il est plus haut près des murs.

Et comme c’est près des murs qu’on place la plupart des meubles, j’ai dû faire un usage assez abondant de cales improvisées (les petites cales en plastique pour meubles n’étant de toutes façons pas assez hautes) pour obtenir un semblant d’horizontalité.

J’espère que le bois ne va pas se déformer sous la contrainte (je parle du bois des meubles ; pour les parquets, il n’est pas impossible que le poids de ma bibliothèque, de ma ludothèque, ou de ma ziquothèque, contribuent à accentuer leur pente…).

Même mon fauteuil de bureau à roulettes tout neuf tend à dériver vers le centre de la pièce lorsque je le repousse après m’être levé.

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