Sieste très onirique tout à l’heure.
J’en retiendrai ce passage : je portais, avec un type que je ne connais pas, une charge longue (genre poteau, mais il devait s’agir d’un jeune tronc d’arbre ébranché et écorcé ; la scène se passait en forêt), lui devant et moi derrière.
Comme nous entendions en même temps une musique genre marche militaire (ce qui, puisque nous sommes le 14 juillet, n’est finalement pas si étonnant que ça), nous nous mîmes spontanément, l’un comme l’autre, à adopter un pas cadencé exagéré, en particulier en lançant mécaniquement la jambe bien en avant.
Quand la musique du rêve se transforma en Heili Heilo, je me mis aussitôt à marcher n’importe comment, pour ne pas pouvoir être accusé de la moindre sympathie pour ce à quoi elle est associée.
Et j’eus l’agréable surprise de voir mon collègue, qui, marchant devant, ne me voyait pas, faire de même.