Les mains dans les poches

J’ai assuré des astreintes pendant des années.

Depuis trois mois, ce genre d’emmerdements payés une misère avec bien du retard ne fait plus partie de mes activités professionnelles.

Sauf que ce matin aux aurores (et dans le brouillard), a fallu, à la demande expresse du directeur, que j’aille intervenir sur un accident (suffisamment important pour qu’on en parle aux infos nationales).

Sans véhicule de service, sans téléphone portable, sans coordonnées des gens à contacter pour prendre la suite des opérations une fois les décisions prises.

Bref, du boulot d’amateur.
Et entièrement bénévole, bien sûr.

Et en plus, j’aurais pu gérer tout ça en deux phrases depuis mon bureau si le gendarme m’avait expliqué les choses comme il faut au téléphone : arrivé sur les lieux, ce n’étaient pas des pieds de porc congelés qui avaient été déversés dans le pré en contrebas de la nationale, mais des carcasses de porc en frais.
Et le gendarme de me rétorquer que c’était la même chose…

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