TA GUEULE ! ! !

Ça faisait longtemps que ça ne m’était pas arrivé, et ça doit être la toute première fois dans mon poste actuel : j’ai poussé une gueulante ce matin à l’usine pasque c’était le bordel et qu’au lieu de nous laisser, une de mes collègues et moi-même, éponger ce bordel, on nous empêchait de travailler correctement, ce qui accentuait le bordel en question.

J’ai pas eu besoin de dire grand’chose, j’ai juste gueulé une phrase, une seule, sans m’arrêter de trimer pour éponger l’hémorragie, et sans même voir la personne à qui c’était destiné (dommage, ma collègue m’a expliqué qu’elle a piqué un fard et qu’elle a battu en retraite immédiatement, toutes conneries cessantes). De toutes façons, j’avais les deux mains dans la merde (enfin, façon de parler) et pas le temps de faire la causette.

Mais ça a été RA-DI-CAL.

Non seulement ça m’a fait un bien fou, mais le merdier a arrêté de s’amplifier, la chaîne est restée arrêtée le temps qu’il a fallu (c’est-à-dire certainement pas très longtemps en fait, et si on ne s’était pas excité à essayer de faire en sorte que je ne sois pas obligé d’arrêter la chaîne le temps d’intervenir, ç’aurait sans doute été encore plus court) et nous avons pu juguler tout ça.

J’AIME cette sensation d’être craint si je m’énerve.

J’AIME le pouvoir qui sort de mon larynx…

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