La phrase qui tue

Cette semaine, je boucle les entretiens d’évaluation de mon équipe.

Comme il s’agit d’entretiens confidentiels, et comme je n’ai pas de bureau séparé du reste de nos locaux (il y a bien un paravent pour couper un peu la salle, mais côté insonorisation, vous repasserez), on se fait prêter l’infirmerie de l’usine. Ce qui au passage amuse beaucoup, car le local en question contient un lit, et vous savez que mon équipe est aux deux-tiers féminine…

Malheureusement, vendredi matin, où je devais faire passer le dernier entretien, il y aura visite médicale : donc l’infirmerie ne sera plus disponible à partir de 8h30.
Comme ni la collègue concernée, ni moi, n’avons particulièrement envie de venir spécialement plus tôt juste pour le plaisir de cet entretien, nous discutions tout à l’heure pour trouver un autre créneau, ainsi que pour préciser quelques détails de la préparation dudit entretien.

Et tout à coup, ma collègue s’exclame : « Mais je vais me faire baiser ? ! ! »

Là, j’ai éclaté de rire, nié farouchement, et répliqué du tac au tac : « Faut pas prendre tes désirs pour des réalités ! »

En fait, elle parlait de ses objectifs fixés pour l’année dernière, qu’elle n’avait pas pu remplir suite à des changements en cours d’année, et dont elle craignait que ça la pénalise.

Mais c’est la façon de me sortir ça, après tous les sous-entendus graveleux que j’entends ces derniers jours à chaque fois que je vais m’isoler avec une collègue pour ces entretiens, qui a fait que je ne pouvais pas laisser passer une telle exclamation sans réagir.

En tous cas, ça nous aura bien fait rire !

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