Bosser avec des femmes, ça n’a pas que des bons côtés…

… Quand certaines d’entre elles sont en âge de procréer, se mettent dans la tête de contribuer à la surpopulation de la planète, et décident subitement, à un mois de revenir, de prendre un congé parental de plusieurs mois.

Congé couvrant la période des grandes vacances, où l’effectif de l’équipe sera déjà limite.

Bon, en temps normal, ça ne poserait pas de réel problème. Mais c’est la crise…

Et déjà qu’on me retire une personne pour la mettre sur un autre site (en remplacement d’une autre qui est purement et simplement licenciée, pour des raisons principalement budgétaires), en principe il n’y a plus un kopeck dans les caisses pour payer une remplaçante à la jeune maman (oui, une remplaçante, pasqu’on sait déjà qui ce serait, vu qu’il y avait les crédits pour le remplacement pendant le congé maternité « normal » et qu’on les a (fort bien) utilisés à cet effet). Donc je me retrouverais avec DEUX personnes en moins sur un effectif de départ de huit (moi non compris), soit un quart de l’équipe qui disparaitrait…

Et ça, ça ne sera pas gérable.

Car la réponse « Si vous êtes moins nombreux, faites en moins » a ses limites. Et il y a un volume minimum de travail qu’on devra forcément effectuer, et qu’on risque de ne pas pouvoir assurer cet été dans de telles circonstances.

Du coup, alors que je ne suis pas censé être au boulot (pourquoi ces trucs arrivent ils toujours quand je ne suis pas là ?) et que je devrais me reposer bien tranquillement, je me retrouve à faire le forcing auprès du siège pour qu’ils raclent les fonds de tiroirs…

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