Sur le blog de Jeff Grubb, un intéressant billet plein d’infos et d’anecdotes sur les débuts des Forgotten Realms, un univers qui a assez rapidement tourné à la caricature mais qui, à la base, n’était pas si inintéressant.
Je ne suis plus le blog en question, mais j’ai découvert ce billet grâce à James Maliszewski, qui relevait pour sa part le fait que ce qui, sur les plans des villes, était à l’origine des bordels, fut renommé festhalls, sans doute pour éviter d’attirer les foudres des bien-pensants, et certainement aussi pour préserver l’innocence des plus jeunes lecteurs (et pourtant, ce genre de choses ne gênait pas les concurrents de TSR, car des lieux de prostitution ouvertement présentés comme tels, on en trouvait à l’époque dans les gammes d’autres JdR).
D’ailleurs, TSR n’avait pas toujours été aussi prude sur le sujet : le Dungeon Master’s Guide, dans son appendice C, contenait bien un passage intitulé Harlot encounters (avec sous-table pour déterminer le type de prostituée, de slovenly trull à rich panderer).
Alors, fallait il renommer les bordels, ou est ce à mettre dans le même sac révisionniste que la « disparition » des diables et démons (devenus baatezu et tanar’ri) avec AD&D2 ?