Jusqu’à présent, j’avais l’impression que les piètres tentatives d’emploi (totalement raté) de français dans le texte par des auteurs anglophones sans connaissance de notre langue étaient le fait d’Américains, et que les Britanniques échappaient à ce travers du « J’ai fait un an de français au cours de ma scolarité il y a vingt-cinq ans, je sais donc écrire cette langue grâce à mon dico bilingue » (existe désormais en version babelfish ou google traduction).
Malheureusement, cette impression s’avère erronée (sans doute vient elle du fait que dans le texte, j’ai beaucoup plus lu d’auteurs américains que britanniques).
Car ce que je retiendrai d’abord et avant tout de Kirinya, le plutôt dispensable deuxième volume de la Chaga Saga, c’est cette tentative complètement ratée d’emploi du français par Ian McDonald (qui est nord-irlandais) :
In Paris, Sorbonne students picket the US embassy with banners declaring Guerre Bas: Finez! Riot police break them up.
J’avoue mon incapacité à deviner ce que McDonald a voulu dire ici… Peut-être que guerre bas voulait dire en fait « à bas la guerre », et finez serait une tentative d’utilisation du verbe « finir », « mettre fin à »… Mais ce ne sont que des conjectures.
Conjectures sur lesquelles je ne m’attarderai guère plus, car le roman (et avec lui, le cycle qu’il conclut, mais sans rien expliquer) n’était franchement pas passionnant.
Ce qui est dommage d’ailleurs, car il y avait beaucoup de potentiel derrière l’idée du Chaga.