Dans la foulée du précédent billet (mais j’ai préféré en faire un billet à part entière), j’attire votre attention, parmi les commentaires sur le billet de James Maliszewski, sur cette intéressante analyse des impératifs économiques de développer et faire évoluer un contexte de JdR, qui montre bien en particulier que détailler un contexte au lieu de le faire évoluer dans le temps n’est pas non plus la panacée.
Je vous en cite le dernier paragraphe, mais le reste est à lire aussi :
That’s the real reason why Greyhawk and the Realms are blasted by wars between the gods, the Imperium collapses, and someone discovers that minotaurs rule the far hemisphere of Krynn–it reboots the system so that newcomers can get involved without being shellshocked by detail and lambasted by the dogma-quoters.
…newcomers can get involved without being shellshocked by detail and lambasted by the dogma-quoters.
… à la Runequest? ;-)
Blague à part, c’est sans doute la raison aussi pour laquelle chaque nouvelle édition d’un JdR fait repartir l’univers à zéro: pour que les débutants aient moins à apprendre, tandis que les anciens peuvent quand même s’amuser (à redécouvrir aussi, et puis à traquer les liaisons avec les anciennes éditions).
Oui, maintenant si je devais donner un exemple, je prendrais effectivement Glorantha.
Avant, je citais Tékumel, mais depuis quelques années, Glorantha est victime du même syndrome. :-(