Complètement éco-irresponsable

C’est (entre autres) ainsi que j’ai qualifié l’envoi par la direction aux responsables des sites excentrés (dont moi, donc) d’une liasse de modèles de documents qu’on avait déjà tous reçue au format *.pdf sur nos messageries. Alors que le seul truc intelligent à faire aurait été de nous en envoyer (toujours par messagerie) une version Open Office qu’on aurait pu compléter informatiquement, les documents tant *.pdf que papier étant inutilisables en l’état.

Après avoir refusé de participer à la grande messe prévue toute la journée d’aujourd’hui à la direction (réunion qui s’annonçait stérile de toutes façons ; et qui aurait fait mon boulot pendant que j’y serais allé, sachant que l’usine, elle, n’allait pas cesser son activité pour si peu), et avant de refuser officiellement de remplir les objectifs de la qualité en termes de « supervisions » alors qu’on m’a supprimé du personnel et que j’estime pourtant que la priorité n’est pas de remplir des formulaires idiots pour faire du chiffre et permettre à nos chefs de se faire bien voir en haut lieu, mais de faire notre boulot, j’ai confusément le sentiment que je suis en train de tomber le masque et de me révéler (au cas où je n’aurais pas encore été percé à jour) comme le râleur impénitent (mais les pieds fermement sur terre) de service, rôle pour lequel j’étais bien connu (voire réputé) dans mon précédent poste.

Et ce, alors que j’ai refusé cette année de continuer à me syndiquer… Espérons que la direction n’en profitera pas pour me pourrir la vie.

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