Deux réflexions suite à ma reprise du boulot ce matin après une semaine de vacances :
1°) Quand on commence dans un nouveau boulot, on est à l’heure. Ou alors, en avance. Ça ne me serait jamais venu à l’esprit de faire comme notre nouvelle recrue (sans doute temporaire, mais quand même) et d’arriver avec au moins vingt minutes de retard pour prendre mon poste la première fois. Et si des circonstances indépendantes de ma volonté m’avaient retardé de façon imprévisible, j’aurais appelé pour prévenir (enfin, moi j’aurais eu du mal, mais elle, elle a un portable).
Pasque quand même, vraiment, arriver à la bourre le premier jour, ça la fout mal. Je prenais le boulot vingt minutes avant l’heure à laquelle elle aurait dû attaquer, et je m’attendais franchement à ce qu’elle soit arrivée avant moi.
J’espère que ça ira mieux par la suite…
2°) Quand on part en vacances, il vaut mieux que sa suppléance soit assurée par une personne de confiance que par un directeur adjoint qu’on a exceptionnellement sorti pour ce faire du placard où il s’emmerdait ferme (pasqu’un directeur adjoint, chez nous, ça ne sert franchement pas à grand chose), qui a passé la semaine à fouiner et à chercher la petite bête et qui n’a d’autre moyen de prouver au monde qu’il existe que d’emmerder les gens pour le plaisir. En constatant les dégâts ce matin, je me serais cru revenu deux ans en arrière, dans mon ancien poste (et accessoirement, j’ai eu une sacrée envie de reprendre des vacances). C’est peut-être la fonction de directeur adjoint qui veut ça ? Ou qui attire ce genre de personnes ?
En tous cas, ce genre d’individus est l’illustration flagrante du fait que le principe de Peter ne se vérifie pas en pratique : un incompétent peut continuer à progresser en grade (au moins un peu) même au-delà de son niveau d’incompétence, pasque ces gens là avaient déjà atteint le leur avant.
Selon Dogbert, la promotion à un rôle de management est la façon dont on retire les gens incompétents de la chaîne de production (me souviens plus de la formulation exacte, mais c’est l’idée générale).
Le problème, c’est que le type en question est sans doute à peu près compétent sur le plan technique.
C’est sur le plan managérial que ça coince…
(alors que mon précédent directeur adjoint, lui, était nul tant sur le plan technique que sur le plan managérial)
Et accessoirement, il y a aussi une tendance à vouloir sortir les gens techniques de leur rôle technique pour leur faire faire du manadjmént auquel ils ne sont pas formés, dans lequel ils ne sont pas compétents, et qui ne les intéresse pas forcément. C’était ce qu’on avait essayé de me pousser à devenir dans mon précédent poste. Sans allonger le moindre avantage en retour, d’ailleurs (alors que les emmerdes supplémentaires ne manquaient pas).
Là, j’arrive à faire nettement plus de technique que de manadjmént, et j’en suis fort aise.