L’étendue de la connerie humaine me stupéfiera toujours

J’ai beau savoir depuis fort longtemps qu’elle est sans limite, j’arrive toujours à être impressionné.

Hier, rentrant du boulot, dans la grande ligne droite d’1,5 km environ (à la louche) (limitée à 50 mais je pense que les gens comme moi qui respectent à peu près cette limite sont une minorité), entre chien et loup, je vois dans la lueur des phares, marchant sur la chaussée du côté droit (donc en infraction avec le code de la route et les règles de prudence les plus élémentaires) une femme de dos, vétue dans des tons plutôt gris sombre (donc ne contrastant pas avec son environnement), et… poussant devant elle une poussette… avec un gosse dedans. Tout ça, pour pouvoir marcher de front avec sa copine, elle aussi à poussette, mais restée sur le trottoir.
J’imagine que ç’aurait été trop dur de :
– marcher en file indienne (ce qui, je le concède, n’est pas très pratique pour discuter) ;
– à défaut, se serrer de front sur le trottoir (à mon avis ça passe, mais faut faire attention à rouler droit avec les poussettes) ;
– à défaut, traverser la chaussée et marcher, l’une sur le trottoir gauche (moins large), l’autre sur la chaussée à gauche, donc voyant arriver les voitures.
Mais bon, si elle a jugé faisable de faire prendre de tels risques au gosse, c’est que j’imagine que la poussette était dotée d’une solide carrosserie et de bons airbags…
Je ne suis pas un partisan de l’eugénisme, mais stériliser les cons serait ptêt moins coûteux et moins barbare que les laisser exposer leur progéniture à des dangers jusqu’à ce que mort s’ensuive. Pasqu’en l’occurrence, ramasser mère et gosse sur mon capot aurait ptêt été un acte de miséricorde, mais il m’aurait valu quelques ennuis, je le crains.

Tout à l’heure, partant du boulot, je vois débouler de l’autre parking, prenant le virage à vive allure, une R19. M’adressant à son conducteur, mais en mon for intérieur, je déclare « Tu devrais aller encore plus vite ». Il faut dire que l’allure à laquelle il prenait le virage, moi-même, conducteur relativement expérimenté ayant roulé plusieurs années pour des services d’urgence, j’aurais hésité à l’atteindre, surtout pour m’arrêter au stop quinze mètres plus bas (je pense que ça passerait, mais je n’en vois pas l’intérêt).
Mais ça n’a pas manqué : la bagnole s’est retrouvée perchée sur la glissière (de faible hauteur il est vrai, mais suffisamment haute pour bousiller un pare-chocs, et ptêt faire du dégât sous le véhicule) séparant le pont-bascule de la chaussée, côté gauche.
M’avançant à mon tour (mais moins vite) pour sortir de mon parking, j’ai vu descendre le conducteur… Un gamin fouteur de merde dont je me demande depuis qu’il bosse à l’usine s’il est majeur, et qu’une collègue a déjà vu faire le con à la sortie du même parking, au guidon d’une mobylette ou au volant d’une voiturette sans permis.
Je ne vais sûrement pas m’attrister sur les conséquences de sa connerie, qui ne concernent finalement que la bagnole au volant de laquelle il était (et qui n’est peut-être bien pas la sienne), mais dont je doute qu’elles lui mettent beaucoup de plomb dans la tête. Mais ç’aurait pu finir plus mal, si une autre voiture était arrivée à ce moment là, ou pire encore, s’il y avait eu un piéton.

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