Hier au boulot, une de mes collègues était toute fière de nous annoncer que son fils, actuellement en Ontario, avait assisté à un concert de Sumfortyouane, selon elle un groupe connu et majeur. Et comme, n’en ayant jamais entendu parler, j’émettais l’hypothèse que c’était de la musique de djeunz (ma définition de cette tranche d’âge étant assez étendue…), elle me rétorque, non seulement que ça ressemble à AC/DC, mais que ça date de la même époque.
Alors bon, je n’ai certes aucune prétention à une connaissance exhaustive du sujet, mais un groupe majeur de rock dur remontant aux années ’70, je pouvais raisonnablement espérer connaître au moins de nom…
Et comme une autre collègue s’étonnait de mon ignorance en me demandant « C’est pas toi qui écoutes de la musique metal ? », ma réputation était engagée et je devais tirer ça au clair.
Deux clics sur internet plus tard, je découvrais que le groupe en question avait été formé dans la deuxième moitié des années ’90, soit plus de vingt ans après le premier album d’AC/DC, en plein cœur du désert musical qu’a été pour mes oreilles cette décennie. Et qu’accessoirement, il ne semblait pas franchement être du genre de rock dur que j’écoute, puisque ce serait plutôt du punk hardcore, bref, pas trop mon truc.
Remarquez, j’aurais pu m’en douter un peu, venant d’une collègue qui ne connaissait pas Alice Cooper… Alice Cooper, qui aurait pourtant mieux correspondu à la définition donnée que Sum 41.
En tous cas, mon honneur est sauf et ma réputation préservée.