Un autre billet rôludique sur lequel je suis tombé ce soir et qui m’a parlé est celui-là, dont l’auteur explique que l’odeur de certains bouquins de JdR est associée pour lui à des souvenirs particuliers.
Moi aussi, j’ai la mémoire olfactive qui a été durablement marquée par l’odeur de certains manuels ou jeux, les plus marquants étant : mon vieux Fiend Folio tout d’abord, acheté d’occase dans le milieu des années ’80 et dont je trouvais l’odeur plutôt désagréable (à l’époque, je mettais ça sur le compte du précédent propriétaire, mais je pense depuis qu’une partie de cette odeur venait du bouquin lui-même), à tel point que j’avais fait sécher des feuilles de menthe entre ses pages (sans grand succès, hélas, même si environ 25 ans et de nombreuses utilisations plus tard, l’odeur est nettement moins forte) ; Empires & Dynasties, dont la boîte et son contenu avaient une odeur très particulière et immédiatement reconnaissable ; et aussi Skyrealms of Jorune, que j’ai lu pour la première fois alors que mes tripes se tordaient dans la plus épouvantable gastro dont j’ai jamais souffert… et dont l’odeur me ramène systématiquement des (souvenirs de) nausées.