La règlementation européenne impose aux magasins d’indiquer l’origine des fruits et légumes qu’ils vendent ; ce qui non seulement permet d’informer le consommateur, mais également de lui donner la possibilité de faire un choix, par exemple en boycottant les produits venant de certains pays ou en achetant des produits n’ayant pas traversé la moitié du globe avant d’arriver sur l’étal.
Ainsi, pour ma part, j’aime bien dans la mesure du possible acheter des fruits et légumes cultivés en France (ou à défaut, dans les pays voisins). Et tout à l’heure en faisant mes courses à la supérette à côté de l’usine, j’ai mis un moment à trouver des oignons français.
Il faut dire que je n’y ai pas vraiment mis du mien : au lieu de me contenter de suivre naïvement les mentions « oignons français » portées sur les affichettes indiquant les prix, j’ai lu ce qu’il y avait sur les filets eux-mêmes ; pour constater qu’ils venaient en réalité, soit d’Argentine, soit de Tasmanie (les oignons français quant à eux avaient une bien moins belle gueule).
N’ayant pas particulièrement l’envie de faire un esclandre, et surtout n’ayant personne du magasin sous la main à qui faire remarquer le problème, je n’ai pas protesté à haute voix.
Mais je me dois de préciser une chose : je disais en introduction de ce billet que les magasins devaient indiquer l’origine des fruits et légumes ; il était évidemment implicite que ces indications ne doivent pas être mensongères.
Hep, hep, hep ! On a dit pas d’action implicite. Les bébêtes poussent le bocal, qu’est-ce que tu fais ?!?
…
G’hmmh !
(désolé les autres, c’est hyper private joke)