La partie émergée de l’iceberg

Je suis récemment tombé sur un gisement d’albums de metal à hurleuse, et vraiment, j’avais beau le savoir depuis longtemps, je ne me rendais pas compte du point auquel le genre est saturé (surtout dans le domaine symphonique / gothique). On croirait se retrouver dans les années ’80, où on avait droit à une pléthore de groupes (souvent américains) de metal plus ou moins pur qui avaient tous à peu près le même son (ce qui avait plus tard été raillé dans un épisode de South Park (je crois), où des musiciens de glam metal se demandent quel groupe ils sont, allant jusqu’à se disputer avant de découvrir le nom de leur groupe sur la grosse caisse de la batterie ; je n’ai pas retrouvé la référence de l’anecdote).
Bref, tout ça pour vous expliquer que je me suis écouté à l’œil une tripotée d’albums récents provenant de trois continents, et qu’il y a quand même pas mal de choses guère originales, qui essaient souvent de copier le Nightwish des débuts (voire de copier ses imitateurs). Je ne vais pas m’étendre sur les machins les moins originaux (surtout que, pour être franc, je n’ai pas retenu ce qui ne le méritait pas), juste vous signaler ceux qui m’ont suffisamment accroché l’oreille pour que je me procure les albums.

Parus en 2010 :

Rubicon, de Tristania.Là, on tape quand même dans le relativement connu ; simplement, jusqu’à présent, je ne m’étais jamais penché sur la musique de ce groupe norvégien (à chanteuse sarde).
Agréable, sans être exceptionnel.

Midwinter, de Caladmor.Metal suisse à tendance folk. J’aime bien.

From the Ashes, de Voices of Destiny.C’est allemand, ça a des échos symphoniques en tirant sur le metal plus classique, c’est peut-être le meilleur des albums présentés dans ce billet.

Paru en 2009 :

From the Brink of Infinity, de Whyzdom.C’est du symphonique (français mais chanté en anglais) assez classique, mais suffisamment bon pour avoir retenu mon attention.

Parus cette année :

Doombound, de Battlelore.Encore des Finlandais ! Et ceux là ont trop consommé de Tolkien quand ils étaient petits.
C’est sans doute le moins bon des disques présentés ici, mais il est quand même nettement au dessus du niveau moyen du genre.

The Writ of Sword, de Crimfall.Toujours des Finlandais. Un album avec des côtés folk ; et parfois des passages qui m’ont confusément évoqué la B.O. de Firefly, ou peut-être du film Serenity, je ne sais pas trop ; ce qui a sans doute contribué à me rendre plus attentif, mais n’enlève rien au fait que ce disque est tout simplement bon (un peu trop de grunts à mon goût, peut-être, quand même).

Il y a encore quelques groupes sur lesquels je réserve mon avis et dont je vous parlerai peut-être d’ici quelques temps…

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