Je parlais précédemment de grosses pointures du metal symphonique à voix féminine, et il ne fait aucun doute que Nightwish en est une, peut-être pas la plus grande (mais peut-être que si, quand même ?) mais assurément la plus emblématique.
N’empêche que, comme je l’avais déjà laissé entendre ici même il y a quelques temps suite à ma toute première écoute, leur tout nouvel album, Imaginaerum, m’a laissé une impression très mitigée.Je ne reviendrai pas sur le clivage entre les fans de Tarja et… les autres. Oui, moi aussi j’aimais mieux la voix de l’ancienne chanteuse, mais faudra vous faire une raison, elle n’est plus là, et elle ne reviendra pas (elle semble même s’éloigner de plus en plus du metal) ; et si Annette Olzon n’a pas les mêmes capacités vocales, elle n’en reste pas moins une fort bonne hurleuse, avec une voix bien adaptée pour chanter sur la musique de ses comparses. À cet égard, le précédent album, Dark Passion Play, était une belle réussite.
Non, le problème de ce nouvel album, ce n’est pas la voix, c’est justement la musique. Car autant il contient de très bons morceaux, autant il en contient d’autres qui sont mous et bien éloignés du metal. Et même si les très bons sont très bons, l’impression générale que je garde du disque après chaque écoute est dominée par les autres.
Peut faire nettement mieux, donc (et l’a déjà prouvé). C’est dommage…
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Je partage également ta déception. Pourtant, vu comme j’avais été déçu par «Once» et agréablement surpris par «Dark Passion Play» (même si, bon, je préfère de loin la voix de Tarja), j’espérais beaucoup de cet album.
En fin de compte je le trouve surtout trop long, le «Song of Myself» est un calvaire interminable. Après, certes, l’album est présenté comme un album-concept, avec le film qui va avec, et en ce sens il vaut mieux le considérer comme une parenthèse (comme, toutes proportions gardées, «(Music Inspired by) The Snow Goose» l’a été pour Camel.
D’ailleurs, si tu as la version de l’album avec un deuxième disque purement instrumental («au cas où la grossesse d’Anette se passe mal, mais faut pas l’dire»), celui-ci s’avère du coup plus agréable à l’oreille !
La version instrumentale est purement gadget et ne m’a absolument pas convaincu, alors que celle de Dark Passion Play ne me déplaisait pas (mais je préférais la version chantée).
Eh bien moi, je l’ai bien aimé. J’avais beaucoup aimé Dark Passion Play et, à mon avis, Imaginaerum pousse la même logique encore plus loin.