Vous pouvez vous rhabiller !

La modification de pointeuse de mercredi dernier qui avait mis le feu aux poudres au sein de mon équipe n’était apparemment pas ce que nous croyions : d’après les explications que mon chef a fini par me fournir une fois que j’ai eu réussi à le joindre au téléphone aujourd’hui (car curieusement, bien que le problème ait été soulevé avant-hier, il n’a pas cherché à me contacter hier…), le temps de vestiaire était décompté du départ : c’était simplement l’amplitude quotidienne théorique qui n’était pas la bonne, puisqu’elle correspondait à celle du cycle de travail des agents du siège, non à celle des miens.
Bref, après une longue discussion et devant des arguments en béton tels que mon calcul selon lequel le pointage du temps de vestiaire aboutirait à d’importantes disparités entre les agents (j’estime à la louche d’après les relevés que j’ai effectués ces derniers jours qu’entre un agent qui se douche sur place après le boulot et un autre qui part directement et va se doucher à la maison, la différence atteint TRENTE heures sur une année, non compris le temps d’attente pour accéder à la douche), il s’est rendu à l’évidence que le retour à l’ancien système d’un temps de vestiaire forfaitaire était plus équitable, posait moins de problèmes, ne présentait pas de risques de dérives, et garantissait un minimum de paix sociale.
Sauf avis contraire de la direction, nous devrions donc pouvoir à nouveau pointer en uniforme en nous conformant aux horaires précis stipulés par notre règlement intérieur draconien datant d’avant la pointeuse, et bénéficier d’un temps de vestiaire forfaitaire. Évidemment, rien n’est encore fait, car ce ne serait pas la première fois qu’il ne serait pas suivi par le niveau au-dessus ; mais j’ai bon espoir. Et si besoin est, je garde encore quelques cartes dans ma main, qui n’ont certes pas forcément une grosse valeur faciale, mais qui me suffiraient peut-être pour remporter la partie.

Ce contenu a été publié dans On n'a pas des métiers faciles. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *