En pleine crise de manteaumarronite aiguë, je me suis enfin regardé Browncoats : Redemption, le film amateur réalisé par une équipe de passionnés dans l’univers de Firefly / Serenity (avec la bénédiction de Joss Whedon).
Et, euh, bon… bof, quoi.
D’accord, c’est en anglais et malheureusement avec un son plutôt pourri, ce qui fait que (comme l’essentiel du film est constitué de blablas entre persos, qui ne nécessitent ni décors coûteux ni effets spéciaux) je n’ai sans doute pas tout capté, donc j’ai pu rater des éléments importants. Mais ça m’étonnerait que ce que j’ai raté soit suffisant pour me faire changer d’avis.
D’accord, c’est un machin à tout petit budget, donc difficile d’être trop exigeant devant des effets spéciaux pas terribles ou des scènes plutôt bancalement jouées.
D’accord, je suis un browncoat, donc je suis disposé à me montrer plutôt bon public.
Mais malgré tout ça, c’est quand même bof.
Un truc qui m’a amusé, c’est qu’ils ont pris le contrepied de l’équipage de Serenity pour la distribution des rôles de l’équipage : capitaine et pilote sont des femmes, second et mécano (enfin, mécanos, il y en a deux, sans que ce soit utile ni vraiment exploité) sont des hommes. Il n’y a que le costaud de service qui est un homme dans les deux cas.
Ah, et puis même si ça ne suffit absolument pas à rattraper le reste, il y a quand même un gros bon point par rapport à la série : on voit un peu plus d’Asiatiques (alors qu’il n’y en a me semble t-il qu’une seule fois dans Firefly), ce qui, dans un cadre de culture mixte sino-américaine, est on ne peut plus normal (et encore, on n’en voit pas beaucoup ; mais un des principaux rôles en est un).
Après la séance, je suis allé relire un autre avis, que j’avais lu à l’époque mais dont j’avais oublié la teneur. Et j’ai constaté qu’il était en fait assez proche du mien.