Ce n’est plus une peste, c’est un cancer

Et le bilan d’extension met en évidence la présence de nombreuses métastases.
C’est en tous cas ce que je me dis en voyant des individus a priori intelligents, instruits et évolués, assumer pleinement (et même revendiquer) leur contribution aux 18 % de votes ouvertement fachos à l’élection de dimanche dernier, et ce, non pas en la faisant passer pour un vote contestataire, mais en affirmant partager les « idées » de leur égérie, « la candidate qui [leur] paraissait la meilleure ».
Ça fait des années que je dis que la situation est sombre et qu’on fonce droit dans le mur comme il y a quatre-vingts ans environ (alors qu’on a pourtant tous les éléments pour le comprendre, cette fois-ci), mais là, c’est encore pire que je ne le pensais.
(et pour vous dire, j’ai presque pas eu envie d’ajouter « Ça l’est souvent, oui » pour ceux de mes lecteurs qui sont en mesure de saisir l’allusion)

Ce contenu a été publié dans Les cons, ça ose tout, Monde de merde, Qu'est ce qu'on va devenir ?, avec comme mot(s)-clé(s) . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *