Purgeant le filtre antispam des commentaires du blog (ça s’est calmé par rapport à certaines époques, mais je continue à recevoir à peu près tous les jours des pseudo-commentaires qui ne sont rien d’autre que des spams, ce qui, vue la visibilité réduite de ce blog et son non-référencement sur les moteurs de recherche, m’épate un peu), j’ai été surpris de trouver pour une fois un pavé en français, bien entendu sans aucun rapport avec la choucroute (et envoyé par un certain offshore bank account, un pseudo qui doit très certainement inciter les webmestres à démodérer ses propos), mais que j’ai lu en travers et que je vous recolle ci-dessous pour la bonne bouche :
Pour s’en assurer, il suffit de sortir de chez soi ou même, en cas d’agoraphobie, d’allumer son téléviseur afin de réaliser à quel point notre planète est riche ; apercevoir les frères Bogdanov, écouter Nadine Morano ou tout simplement se retrouver dans la file du guichet de La Poste laisse rêveur tant chaque jour semble apporter son lot d’êtres improbables. Pourtant, certains continuent de chercher une échappatoire vers d’autres réalités ; et lorsque l’on a pas les moyens de se payer de la schnouf comme tout bon trader pour gagner son paradis artificiel, il faut bien trouver d’autres solutions ; aussi, le prolétaire misanthrope se tournera plus aisément vers les jeux de rôles, autoroutes d’encre et de papier vers les contrées mystérieuses de l’imaginaire et de divers monde parallèles.
Texte dont une petite recherche m’a permis de retrouver la source, sur le blog de l’odieux connard (dommage que de nos jours, ce genre d’articles humoristiques caricaturaux soit profondément éculé).
M’demande quand même si quelque part, sur un blog paumé, un robot essaie de faire passer un spam pour un commentaire en reprenant un extrait de ma prose…
Le blog de l’Odieux Connard est un must, et après chaque blockbuster où m’entraîne ma femme (du type Choc des titans), je m’y précipite pour rire des stupidités qu’il a relevé dans le scénario ; et j’aime aussi rire de mon absence de sens critique : « tiens, c’est vrai que c’est con, mais j’ai marché! » ;D