Tout va à vau-l’eau

Encore une journée avec son lot de péripéties qui, accumulées, vous feraient presque regretter de vous être levé…

D’abord, je le craignais mais je pensais que, quand même, ça n’arriverait pas, j’ai trouvé en ouvrant ma boîte aux lettres « de location » avant de partir bosser à ma maison du courrier déposé par la factrice hier. Sauf que l’adresse figurant sur ces courriers était celle de ma maison, pas celle de ma location… Visiblement, il y a des automatismes que les postiers locaux vont devoir perdre ; et c’est un peu ce que je craignais en arrivant ici il y a plus de trois ans : quand je déménagerai, mon courrier risque de se perdre puisque ce sera sur la même commune.

Ensuite, les anciens proprios ayant deux clébards, le jardin est miné. Moins que je craignais, mais j’en ai quand même repéré une dizaine, sans avoir procédé à une exploration minutieuse. Faudrait que j’arrive à trouver un moment pour nettoyer tout ça avant que l’herbe ne devienne trop haute.
Le jardin, c’est une chose. Mais je croyais la cour exempte de ce genre de dangers. Jusqu’à en découvrir une énorme juste à côté de la boîte aux lettres (trop tard hélas, car je m’étais précipité en voyant arriver la factrice pour la prévenir de faire attention à l’adresse de mon courrier ; ça faisait deees années que ce genre de mésaventure ne m’était pas arrivé). Alors s’il faut aussi se méfier dans la cour, je ne suis pas sorti de l’auberge.
De toutes façons, tous les extérieurs ont un grand besoin de nettoyage, vu que les anciens proprios n’étaient pas très écoresponsables ; j’espère éliminer les mines en même temps.

Après, il y a encore eu le maçon, qui n’est pas pressé de me faire une estimation du coup des travaux, mais m’annonce que pour les travaux, ce sera au mieux fin novembre / début décembre. C’est pourtant un chantier que je considère comme étant plutôt urgent… Peut-être que son concurrent qui n’est pas encore passé voir sera plus rapide.

Mais le pire restait à venir.
Naïvement, visitant une maison dans laquelle habitait une famille avec enfants, avec une salle de bains nickel au même étage que les chambres, je croyais que ladite salle de bains était pleinement fonctionnelle.
Sauf que, ayant eu besoin en urgence de me rincer l’œil à grande eau après avoir y reçu une goutte malgré les lunettes en peignant le plafond du bureau-ludothèque, j’ai eu la mauvaise surprise de découvrir qu’il n’y avait pas d’eau aux robinets des lavabos. Après m’être abondamment rincé à la baignoire (je pense que j’en serai quitte pour une petite conjonctivite ; heureusement que c’était de la peinture lavable à l’eau, et pas au white spirit !), j’ai regardé sous les lavabos, et là, surprise : ni les arrivées d’eau, ni les évacuations, ne sont raccordées (et apparemment, elles ne l’ont jamais été).
Pour les arrivées d’eau, ça ne devrait pas poser de gros problème, il suffit de couper l’arrivée d’eau dans la maison et de brancher les tuyaux, qui sont bien là. Par contre, pour les évacuations, c’est une autre paire de manches : les tuyaux ne sont carrément pas là. Va donc falloir que j’aille acheter le nécessaire, et que je procède aux branchements, ce que j’aurais fait bien plus tôt si j’avais su que ça restait à faire… J’espère que les diamètres de ces machins sont standardisés, sinon je n’ai peut-être pas fini de me faire chier.
Je considère comme malhonnête de la part des vendeurs de ne pas m’avoir prévenu ; mais je n’ai aucun recours : ce n’est pas un vice caché, c’est juste quelque chose que je n’ai pas vérifié. Mais ça commence à faire vraiment beaucoup de petites bricoles à faire dans cette baraque.
Bref, je ne suis pas encore sorti de la phase où je me dis que j’ai peut-être fait une connerie.

Ce contenu a été publié dans Ma vie est un drame. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Une réponse à Tout va à vau-l’eau

  1. [ALT+R] Fred dit :

    On a acheté il y a trois ans et on trouve encore de ces petites choses qui pourrissent le légitime plaisir d’être propriétaire.

    En même temps, je suis chez moi et je fais de trous où je veux dans les murs. Enfin, où veut ma femme…

    Bon courage en tous cas.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *