J’ai commencé ma lecture du nouveau « Casus Belli », et l’une des premières réflexions qui me vient à l’esprit est que, si dans les années ’90 je trouvais déjà que la culture historico-rôludique de certains pigistes du titre originel (le seul le vrai l’unique) laissait parfois à désirer, le passage des années ne va pas arranger les choses.
Prenez par exemple l’article consacré à la boîte d’initiation de Pathfinder (V.F.), dont je ne citerai pas ici le nom de l’auteur pour ne pas donner l’impression de m’acharner contre lui. J’y ai en particulier relevé ceci :
Pathfinder est un jeu aux règles « complètes ». L’avantage ? Ceux qui y jouent depuis des dizaines d’années ne s’en lassent guère grâce aux possibilités infinies du système.
Ce qui me gêne là-dedans n’est bien évidemment pas le dithyrambe, mais l’évocation de joueurs qui pratiqueraient Pathfinder depuis des dizaines d’années. Sachant que Pathfinder est paru pour la première fois en 2009, soit il y a à peine plus de trois ans (quatre si l’on remonte au Pathfinder Roleplaying Game Alpha Playtest 1, qu’on pouvait télécharger au printemps 2008), à moins de pouvoir voyager dans le temps on est loin du compte même pour une seule décennie, alors des dizaines d’années, vraiment…
Et ce n’est pas comme si les sources papier ou internet manquaient pour apporter ce genre de précisions.
Bref, plus ça va aller et plus je risque d’avoir des occasions de me plaindre de l’inculture rôludique crasse des gens qui écrivent dans la presse spécialisée. Ceci, en supposant bien évidemment que je continue à la lire…
J’adore quand t’es grognon.
Et encore, je ne relève pas tout ce qui le mériterait…