Stalker
Pique-nique au bord du chemin
Arcadi et Boris Strougatski
Présence du futur, n° 314
ISBN 2-207-50314-3
traduction française © Éditions Denoël, 1981
V.O. : Piknik na obotchine, © Vaap 1980 (première parution dans la revue AVRORA n° 7, 8, 9 (1972))
traduit du russe par Svetlana Delmotte
214 pages
Roman de SF soviétiqueL’histoire se déroule à Harmont, une ville d’un pays non précisé où des extra-terrestres sont venus et presque immédiatement repartis, laissant derrière eux divers objets incompréhensibles et des phénomènes physiques bizarres, inexpliqués et souvent mortels. Treize ans plus tard (au début du bouquin), l’accès à la Zone est rigoureusement interdit, sauf aux scientifiques qui l’étudient ; ce qui n’empêche pas des individus, les stalkers, d’aller y risquer leur peau et leur patrimoine génétique (leurs enfants sont victimes de mutations) pour en ramener des objets ET. Le personnage principal, Redrick Shouhart, est l’un d’eux.
C’est vite lu et plutôt sympa : j’aime bien l’idée avancée par l’un des personnages (idée qui donne son sous-titre au roman) comme quoi tous ces phénomènes et objets d’origine extra-terrestre, que l’humanité ne parvient pas ou si peu à expliquer, seraient comparables aux conséquences d’un pique-nique sylvestre pour les animaux d’une clairière, et que les ET n’ont peut-être même pas pris conscience de l’existence des humains.
Ça peut donner quelques idées en JdR pour des endroits où notre Terre serait en contact avec une autre « réalité », à MEGA avec les brèches ou à Dark Conspiracy avec les demongrounds, par exemple ; et bien entendu aussi à Traveller pour des objets Anciens incompréhensibles…
Toujours pas vu le film, alors que j’ai le DVD depuis un moment sur mon étagère et que j’avais adoré « Solaris ». C’est sans doute une adaptation un peu… spéciale, peut-être une trahison, mais la lecture de ce billet va peut-être m’amener à tenter le coup ce week-end.