Une fois n’est pas coutume, le dernier numéro de « Casus Belli » est paru peu de temps après la sortie du *.pdf, ce qui fait que j’ai pu me le procurer avant la fin de la période dont il est daté (janvier / février 2013).
Mais j’aurais peut-être dû attendre la sortie d’une version française : car le recours extrêmement fréquent au franglais rend la compréhension de certains passages difficile, voire tout simplement impossible. Et non, je ne vous parle ni du franglais de facilité, ni du faux-ami miniatures à la place de figurines (grossière erreur qu’on trouvait déjà dans le précédent numéro).
Ça a vraiment commencé dès la page 7, avec ce titre qui m’a un peu médusé : « Le plus gros Jelly Fish du monde ». Mais après, on glisse dans la fête du slip…
J’apprends ainsi que Honor+Intrigue « n’a pas d’autre vocation que d’être un « hack » de genre basée sur [Barbarians of Lemuria] » (la faute d’accord est d’origine). Je ne sais pas du tout ce que veut dire cette phrase… (remarquez, dans cette même critique, je n’ai pas compris tous les mots paraissant être français : gobillets ne figure dans aucun des dictionnaires que j’ai consultés)
Mais le plus fort (pour l’instant en tous cas), c’est la critique de la version RTT de 2300 AD, où l’on nous assène successivement que le système RTT « reste globalement […] assez gritty », mais que « l’on aimerait avoir un peu plus de fluff et moins de crunch ». WTF?
Je me demande si les gens qui écrivent dans ce canard (notez bien que je n’ai pas encore écrit « dans ce torchon ») ont l’intention d’être compris par leur lectorat, ou s’ils veulent simplement avoir leur nom dans les pages d’un titre qui fut autrefois prestigieux.
Et je n’en suis même pas au tiers de ma lecture…
Tu ne ferais pas également partie des gens qui utilisent des termes comme « mot-dièse » ou « courriel »?
Ce N’EST PAS un dièse. :-P
Blague à part, des cinq termes que j’ai cité, le seul que je comprends est « jelly fish » (qui en bon anglais s’écrit en un seul mot). Le reste pour moi, c’est du charabia : je peux imaginer des significations, mais sans aucune certitude que ce soit bien ce que le pigiste a voulu dire. Donc si c’est pour écrire en charabia en prenant grand soin d’être incompréhensible (ou tout au moins, ambigu), c’était pas la peine, merci. >:-(
Dans une communication, il y a un émetteur, un récepteur, et un vecteur commun pour les informations transmises. Ici il n’y a pas de vecteur commun, ce n’est pas une communication. C’est juste des guignols qui se la pètent façon « initiés » pasqu’ils ont la chance d’écrire dans « Casus Belli ».
Je crois surtout que c’est le « generation gap » (c’est fait exprès ;-)).
Le vocabulaire des jeunes évolue d’une génération à l’autre. Le but à mon avis est clairement de ne pas être compris par les vieux.
Faut se faire une raison : on n’est plus des jeunes :-D
Le WTF est bien de toi ?
Pour gritty, j’ai découvert le terme dans un article sur les Comics du début des années 90, où Dark knight et Watchmen (au corps défendant de Moore ) avaient lancé la mode du Grim and Gritty : « sombre et violente/réaliste ».
Oui, le WTF est de moi bien sûr, comme les jeux de mots sur méduse et slip. ;-)
Gritty, je sais vaguement ce que ça veut dire, dans ce genre de contextes ça véhicule une notion de réalisme cru ; et voir ça dans un commentaire sur le système de RTT, je me dis que ça doit vouloir dire autre chose pour le pigiste qui l’a employé.